SAUF QUE …
Sauf qu’il ne suffit pas de faire
mine d’effacer le passé d’un coup d’un sifflet pour créer l’avenir.
D’ABORD parce qu’en démocratie le
passé ne s’efface pas sans respecter les règles légales, OR ces règles ne nous
paraissent pas avoir été respectées dans la zone Aéromia où le multiplexe est
programmé, et ça bien sûr c’est juridiquement attaquable .
ET PUIS parce qu’il n’y a d’avenir prometteur
que solidement enraciné dans le passé. Ce n’est pas en tirant une croix sur 100
ans de cinéma de centre-ville, jalonnés par des adaptations, des extensions et des
transformations qui en ont maintenu les performances, qu’on va relancer
l’indispensable fréquentation cinématographique !
S’AJOUTE que
les perspectives d’utilisation et de transformations soi-disant projetées en
prétexte à la suppression de la diffusion cinématographique à l’Eden
n’arrangeront rien. Elles vont coûter très cher, et beaucoup plus que le
déficit provisoire de l’activité cinéma agité par le Maire en prétexte à sa
suppression. Et pire, lesdites activités souffriraient de leur impermanence,
car il est clair que l’attraction d’un centre culturel doit être entretenue au
quotidien par une activité régulière en synergie avec ses activités
exceptionnelles.
CELA DIT SI on
veut gonfler l’action culturelle du site de l’Eden, rien n’empêche de le
faire : l’adaptation d’une des salles à une activité théâtrale
occasionnelle ne poserait pas de problème majeur… il suffirait de le vouloir et
de prévoir une animation culturelle volontariste et forte sur le site. Mais ça,
bien sûr, Monsieur Multiplexe et son serviteur du premier étage de la mairie
n’en veulent pas… Allez savoir pourquoi !
CAR DE TOUTE EVIDENCE , peu leur
importe qu’avec leur choix d’en faire disparaître l’animation cinématographique
régulière ils contribuent d’affaiblir encore plus l’attractivité d’un
centre-ville déjà en déréliction : leur choix c’est faire de la périphérie
le centre de Romilly, loin de son cœur, de son Histoire et de sa
population … Restera bientôt plus qu’à y transférer les écoles, l’EPAHD,
l’hôpital et… la mairie.
Mais de tout cela le Maire ne
veut rien savoir allant jusqu’à refuser de demander à ses administrés ce qu’ils
en pensent puisqu’il refuse toute consultation publique sur ce sujet, un mépris
à la mesure de son mépris du service public qu’il s’était pourtant engagé à
maintenir en 2014 en promettant de conserver l’activité cinématographique à
l’Eden tant qu’il serait Maire…
EH BIEN NON ! Nous, nous restons attachés à la vitalité du centre-ville et à tout ce qui en a fait sa vitalité, et l’activité cinéma en fait partie. Voilà pourquoi ce combat va continuer, et ce n’est ce coup de sifflet médiatique qui va l’interrompre !
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